Lorsque la critique est constructive, tâchez d’en tirer la leçon et de grandir en sagesse. Lorsqu’elle est injustifiée, souvenez-vous que Jésus en a souffert lui aussi, vous êtes donc en bonne compagnie. Si vous êtes tenté(e) d’en prendre ombrage et de riposter, lisez ces versets : « Mais si, tout en faisant le bien, vous supportez la souffrance, c’est une grâce devant Dieu. C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude ; lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte ; souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (v.20–23). En pleine guerre civile, Abraham Lincoln signe un ordre de transfert pour quelques régiments, mais le secrétaire à la guerre Edwin Stanton refuse de l’exécuter, traitant le président de fou. Lorsque Lincoln l’apprend, il répond : « Si Stanton dit que je suis fou, c’est sans doute vrai, car il a souvent raison, et il dit ce qu’il pense. Je vais revoir la question ». Quand Stanton le persuade que l’ordre est une erreur, Lincoln le retire calmement. Un des aspects de la grandeur de Lincoln se trouve dans sa capacité à s’élever au-dessus des mesquineries, de l’ego, de toute sensibilité aux opinions des autres. Il ne s’offensait pas facilement. Il acceptait la critique, démontrant par là une des forces des grands de ce monde : l’humilité. Alors, avez-vous été critiqué(e) ? Ne perdez pas votre temps, apprenez.