Pourquoi deman­der à Dieu une mon­tagne ? Parce qu’en vous attaquant à plus fort que vous : 1) vous gran­dis­sez, 2) vous apprenez à dépen­dre de Dieu, 3) vous rem­portez de grandes vic­toires. Caleb a dit : « me voici aujour­d’hui, âgé de qua­tre-vingt-cinq ans. Je suis encore vigoureux comme au jour où Moïse m’en­voya ; j’ai autant de force main­tenant que j’en avais alors, pour le com­bat, comme pour sor­tir ou revenir. Donne-moi donc cette mon­tagne dont l’Éter­nel a par­lé ce jour-là ; car tu as appris ce même jour qu’il s’y trou­ve des Anaqim, et qu’il y a de grandes villes for­ti­fiées. Que l’Éter­nel soit seule­ment avec moi, et je les dépos­séderai, comme l’Éter­nel l’a dit » (v.10–12). N’im­porte qui peut occu­per une plaine, mais il faut avoir foi en Dieu pour s’at­ta­quer à une mon­tagne. C’est là que vivaient les Anaqim. Ils étaient si grands qu’ils ont fait dire à dix des espi­ons de Moïse : « À côté d’eux, nous avions l’im­pres­sion d’être des sauterelles » (No 13.33, PDV). À 85 ans, Caleb aurait très bien pu deman­der un joli petit pavil­lon dans un havre de paix ! Mais non, il voulait d’une autre bataille et d’une autre vic­toire avant de se retir­er. Cessez de deman­der à Dieu une vie sans prob­lèmes, ce serait ennuyeux à mourir. Vous devien­drez celui ou celle que Dieu veut que vous soyez en rel­e­vant des défis. Pour­suiv­ez un pro­jet qui vous per­me­t­tra d’ap­pren­dre, de grandir, de pren­dre des risques et de vous réalis­er. Quand vous priez : « Dieu, utilise-moi », soyez prêt à l’aven­ture, au dan­ger, au risque mais aus­si à la récom­pense. Que diriez-vous d’un peu de piment dans votre vie ?