Si on grandit dans une société où exprimer ses sentiments est un signe de faiblesse, il faut apprendre que pleurer ceux qu’on a perdus est salutaire et biblique. La Bible dit : « Lorsqu’ils traversent la vallée du Baka, ils en font une oasis, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur vigueur ne cesse de croître » (v.7–8). Si la force vient du Seigneur, on peut traverser « la vallée des larmes » et en ressortir plus fort. Le temps passé dans cette vallée varie selon les personnes, mais il arrive un moment où il faut accepter la volonté de Dieu pour aller de l’avant. Le décès d’un proche est souvent un traumatisme pour nous, mais pas pour Dieu. David a dit : « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui étaient fixés, avant qu’aucun d’eux existe » (Ps 139.16). On aura beau faire, on n’y changera rien. À vrai dire, on ne pleure pas « comme les autres qui n’ont pas d’espérance » (1Th 4.13). Un jour, on sera réunis avec nos bien-aimés rachetés en présence du Seigneur et on ne sera plus jamais séparés. L’adieu prendra fin « quand on se reverra ». En attendant, n’ayez pas honte de demander de l’aide. Rappelez-vous : « un frère est là pour aider dans la détresse » (Pr 17.17). Demandez à Dieu de mettre sur votre route une personne, un conseiller ou un groupe de soutien susceptibles d’identifier le travail de deuil inachevé qui empêche d’avancer. N’oubliez pas vos bien-aimés, mais allez de l’avant et accomplissez votre destin divin et votre but.