L’apôtre Paul était pris­on­nier à bord d’un navire qui voguait de Pales­tine vers Rome. Arrivé en Crète après un périple à tra­vers la Méditer­ranée, Dieu a dit à Paul d’avertir l’équipage de ne pas quit­ter le port à cause de l’imminence d’une grosse tem­pête. Mais ils n’ont pas écouté, et ont fini par faire naufrage. Pourquoi ? Par impa­tience ! Ils devaient respecter les délais (voir v.9–12). En réal­ité, quand nous lais­sons l’impatience nous gag­n­er, nous finis­sons sou­vent dans la tem­pête. Un pas­teur écrit : « J’ai par­lé avec bien des gens en grosse dif­fi­culté, qui étaient impa­tients de se mari­er, de chang­er d’emploi, ou de démé­nag­er à l’autre bout de la ville. Ils ne pre­naient pas le temps d’en par­ler avec Dieu, et voguaient tout droit dans les tem­pêtes ». Au lieu d’attendre que Dieu choi­sisse votre parte­naire, la soli­tude peut vous jeter dans les bras de la mau­vaise per­son­ne et vous men­er à toute une vie de mal­heur. Pren­dre des déci­sions finan­cières sans con­sul­ter d’abord Dieu risque de vous endet­ter pour longtemps. Quand Dieu dit : « non », ce n’est pas for­cé­ment syn­onyme de « jamais ». Il dit juste : « Pas main­tenant ». Et ça vaut le coup d’attendre ce qu’il vous réserve ! Vous feriez bien de garder ceci en tête : Dieu fait un tra­vail de pré­pa­ra­tion en vous afin de vous équiper pour réalis­er ses plans. Sa Parole dit : « Celui qui la pren­dra pour appui n’au­ra pas hâte de fuir » (Esa 28.16), alors n’ayez pas l’im­pa­tience qui vous fait brûler les étapes. « Espère en l’Éter­nel, garde sa voie, et il t’élèvera » (Ps 37.34).