Quand Rich Stearns s’est fiancé, sa promise voulait un ser­vice en porce­laine. Mais il lui a dit : « Tant que dans le monde, des enfants meurent de faim, nous ne pos­séderons ni porce­laine, ni cristal, ni argen­terie ». Rich avait un don pour diriger, tou­jours prompt à par­ler stratégie, esprit d’équipe ou objec­tif à attein­dre. Vingt ans plus tard, il deve­nait le PDG de Lenox, le plus grand pro­duc­teur améri­cain de porce­laine fine. Un jour, l’or­gan­i­sa­tion human­i­taire « World Vision » le con­tacte, lui pro­posant de s’im­pli­quer dans leur cause. Rich accepte et se rend à Rakia en Ougan­da, l’en­droit pré­sumé être la source de l’épidémie du SIDA. Il se retrou­ve assis dans une pail­lote, face à un jeune garçon de 13 ans. À l’ex­térieur, près de la porte, deux petits mon­tic­ules de pier­res mar­quent les endroits où le jeune homme a enter­ré ses par­ents, tous les deux vic­times du SIDA. Rich s’en­tre­tient un moment avec le garçon, devenu chef de famille, et essayant d’élever ses deux jeunes frères. À un moment, il lui demande : « As-tu une Bible? » « Oui » dit l’en­fant qui passe dans l’autre pièce et revient en ten­ant le seul livre de la mai­son. « Es-tu capa­ble de la lire ? » À ces mots, le vis­age du garçon s’il­lu­mine et il répond : « J’adore lire l’É­vangile de Jean parce qu’il dit que Jésus aime les enfants ». Pro­fondé­ment touché, Stearns a aban­don­né son tra­vail, sa mai­son, son statut, et réclamé à Dieu une nou­velle mon­tagne. Si vous ne l’avez pas encore fait, deman­dez-en une à Dieu.