Bien des gens dans la Bible ont dû faire face à la dépres­sion. Élie a dit : « C’en est trop ! Main­tenant, Éter­nel, prends ma vie » (1R 19.4). Job s’est écrié : « Mon âme est dégoûtée de la vie ! » (Job 10.1). David a écrit : « mon âme est abattue » (Ps 42.7). Bien sûr, si vous êtes clin­ique­ment dépres­sif ou dépres­sive, il vous faut l’aide d’un médecin. Mais la dépres­sion dont on par­le ici, c’est celle qui dimin­ue votre moti­va­tion, vous ôte le désir de suiv­re Dieu, rend vos pro­pos acerbes, vous empêche de voir les béné­dic­tions. Votre ent­hou­si­asme est feint et votre avenir est con­fus. Voici quelques caus­es pos­si­bles : 1) le péché. C’est comme un cail­lou dans votre chaus­sure. Vous n’aurez de paix qu’après l’avoir retiré. Aucun médecin ne peut guérir le péché. Seul le sang de Jésus va vous en puri­fi­er (voir 1Jn 1.7). 2) la con­voitise. L’obsession d’Achab pour le vig­no­ble de Naboth le rend mal­heureux et affecte toute sa famille (voir 1R 21.4). 3) les com­para­isons. À tou­jours vous com­par­er aux autres vous allez déprimer (voir 2Co 10.12). 4) les pro­pos négat­ifs. « Les paroles peu­vent être source de vie ou de mort. Qui aime par­ler doit en accepter les con­séquences » (Pr 18.21, BFC). 5) la fatigue. Jésus a appelé ses dis­ci­ples à l’écart pour se repos­er car il savait que lorsque vient la fatigue, la foi s’en va (voir Mr 6.31). 6) le manque de par­don. La per­son­ne à qui vous refusez de par­don­ner ne cessera pas de vous hanter. Quel est donc le remède ? C’est sou­vent la prière et la lec­ture de la Bible. Quand Jérémie lutte con­tre la dépres­sion, il écrit : « Tes paroles ont fait l’a­gré­ment et la joie de mon cœur ».