Dix-sept ans après avoir retrouvé son fils longtemps perdu, Jacob meurt et les frères de Joseph paniquent : « Si Joseph allait se montrer notre adversaire et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait ! » (v.15). Alors ils se rassemblent et adressent une lettre à Joseph, disant : « Ton père a donné cet ordre avant de mourir : Vous parlerez ainsi à Joseph : Oh ! Je t’en prie, pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t’ont fait du mal » (v.16–17). Réfléchissez, s’il avait vraiment voulu dire ça, il l’aurait confié directement à Joseph, non ? Il n’aurait pas attendu sa mort de peur que Joseph ne se venge. En entendant ses frères douter de son pardon, il les réunit et pleure en disant : « Maintenant soyez donc sans crainte ; je vais pourvoir à tous vos besoins et à ceux de vos enfants. Il les consola en parlant à leur cœur » (v.21). Le véritable pardon, celui dont on parle dans la Bible, est un engagement à prendre chaque jour de votre vie. Les gens ont le plus besoin d’amour quand ils le méritent le moins. Personne n’a jamais dit que ce serait facile. Si Jésus avait attendu que ses ennemis se repentent, il n’aurait jamais prié à la croix : « Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lu 23.34). Bien sûr, il est plus facile de pardonner quand les autres reconnaissent leurs offenses. Mais si c’est une condition préalable, vous ne gagnerez jamais ! Ce que vous ne pardonnez pas, vous devez le revivre ! Pour votre bien, pardonnez, reprenez votre vie en main, et mettez-vous à marcher dans la bénédiction du Seigneur.