"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Marcher dans l’amour et le par­don est dif­fi­cile à bien des égards. 1) Cela va à l’encontre de votre nature char­nelle. 2) Il est pos­si­ble que les autres ne sachent jamais que vous leur avez par­don­né. 3) Voir Dieu bénir vos offenseurs en réponse à vos prières, comme s’ils n’avaient jamais péché con­tre vous en pre­mier lieu, peut être dif­fi­cile à avaler. Jean Calvin note l’extrême dif­fi­culté de cette sorte de prière, et Jean Chrysos­tome, un des pères de l’Église grecque, l’appelle « le point cul­mi­nant du con­trôle de soi ». La Bible dit que les souf­frances de Job ont pris fin dès qu’il a pu prier pour les amis qui l’avaient irrité (Job 42.10). En pri­ant ain­si, vous met­tez en pra­tique les mots de Jésus dans son fameux Ser­mon sur la Mon­tagne : « Aimez vos enne­mis, bénis­sez ceux qui vous maud­is­sent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous mal­trait­ent et qui vous per­sé­cu­tent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5.44–45). Jésus place la barre très haut. Vous vous éton­nez peut-être que l’on puisse vivre ain­si. Regardez le par­cours d’Étienne, le pre­mier mar­tyre chré­tien. Même pen­dant que ses enne­mis le lap­idaient, il pri­ait : « Seigneur, ne les charge pas de ce péché » (Ac 7.60). C’est là que réside un des secrets de la grande effi­cac­ité d’Étienne. Le véri­ta­ble par­don guérit les plus pro­fondes blessures du cœur. Il tire un trait sur le passé, et vous donne la grâce et la moti­va­tion pour avancer et appréci­er la vie que Dieu désire pour vous.

Parole du Jour me nourrit et facilite ma méditation quotidienne. Je l'amène avec moi partout même pendant mes vacances ou quand je suis hospitalisée, et je la propose à ceux qui la veulent." Patricia Je fais un don