Demandez-vous régulièrement : 1) « Suis-je accessible ? » Jésus a dit des Pharisiens : « Ils aiment la première place […] ; ils aiment aussi être appelés par les hommes, Rabbi » (Mt 23.6–7). Quelques rabbins pensaient alors que la vraie spiritualité demandait que l’on soit distant du peuple. Le plus drôle c’est que le seul Rabbi que les exclus pouvaient toucher s’avérait être Dieu lui-même. Jésus était la personne la plus accessible qu’ils n’aient jamais rencontrée. 2) « Suis-je indulgent ? » John Ortberg écrit : « Dès que nous nous mettons à suivre la vertu, nous nous étonnons que les autres ne soient pas aussi vertueux que nous. Comme disent les voisins d’Homer Simpson : “On est allé dans un camp chrétien, on a appris à mieux critiquer les autres.” Avez-vous fréquenté ce camp ? Y a‑t-il une petite voix en vous qui met les personnes dans des cases : “Celle-ci est nécessiteuse et dépendante, reste à l’écart. Celle-là est brillante et peut donner beaucoup, cherche le contact.” Pourquoi toujours vouloir évaluer les gens comme dans un concours ? » 3) « Suis-je authentique ? » Un petit garçon, au fait du genre de réponse à donner à l’école du dimanche, entend le moniteur demander : « Qu’est-ce qui est marron, recouvert de fourrure, possède une queue touffue et stocke des noisettes ? » Alors il grommelle : « Je suppose que la bonne réponse est “Jésus”, mais ça ressemble franchement à un écureuil ! » Souvent nous cherchons à parler spirituel pour impressionner des gens qui ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Soyons donc authentiques avec nous-mêmes et avec les autres.