Michael Spencer a écrit : « Quand j’ai lu dans la Bible que Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, cette vérité m’a profondément touché et m’a fait comprendre que Dieu avait accompli tout ce qui est nécessaire à mon salut. Il a payé le prix et est devenu le sacrifice exigé pour le salut. Il porté à son comble son amour pour moi, et m’a offert ce salut comme un cadeau. Je n’avais rien à faire, sinon arrêter d’ignorer son cadeau pour enfin l’accepter. J’étais en train de me noyer. Pour me sauver, je devais m’arrêter de nager en vain et faire confiance à celui qui, au lieu de m’apprendre à nager, viendrait se noyer à ma place. Cette expérience a chassé de mon esprit l’idée que je pouvais être meilleur qu’un être accablé, pécheur, meurtri, mauvais et souvent en échec. Vouloir me rendre plus beau, plus supportable, m’éloignait du don gratuit qu’est la médiation de Jésus. Jésus ne m’ouvrait pas un chemin, il devenait le chemin sur lequel j’allais progresser malgré mes erreurs, mes échecs, mes manquements, mes calamités, conséquences inévitables de ce que je suis. En essayant d’être plus aimable, je me suis éloigné du véritable amour. En prétendant être un modèle de vie religieuse, je m’éloignais d’une vie selon la grâce. En cherchant à devenir un bon chrétien, j’ignorais la vérité qui déclare que l’Évangile n’est pas pour des justes, puisque l’Agneau de Dieu a été crucifié pour des pécheurs incapables de se prétendre tels ».