Lorsque Paul a voulu partager sa foi avec ses amis, ceux-ci se sont opposés à lui (v. 6). Être rejeté par ceux que vous aimez est tou­jours une expéri­ence douloureuse, et Paul sem­ble avoir telle­ment souf­fert de ce rejet que Dieu a dû l’encourager en lui dis­ant : « Sois sans crainte , […] je suis avec toi, et per­son­ne ne met­tra la main sur toi ». Lorsque, plus tard, il a ren­con­tré plusieurs apôtres, eux aus­si se sont méfiés de lui. Ils le voy­aient trop juif pour être chré­tien et trop chré­tien pour être juif. Tout au long de son min­istère, Paul a sup­porté l’exclusion et le rejet de la part de ceux qu’il aimait ! Mais lorsque les gens vous trahissent, cela vous pousse dans les bras de Dieu, et être rejeté par les autres vous per­met de con­naître une plus grande intim­ité avec Dieu. Lorsque Paul a été lapidé et lais­sé pour mort, il s’est relevé et est repar­ti pour accom­plir des œuvres plus grandes (Ac 14.19–20). Être rejeté peut vous amen­er à compter sur Dieu comme jamais aupar­a­vant, tout sim­ple­ment parce que vous n’avez per­son­ne d’autre ! Lorsque les autres vous rejet­tent, Dieu ouvre des portes pour vous con­duire vers des béné­dic­tions que vous n’auriez jamais con­nues autrement. Votre plus grande crois­sance spir­ituelle est très sou­vent le résul­tat de vos plus grandes épreuves. Le psalmiste a écrit : « Tu dress­es devant moi une table, en face de mes adver­saires [jus­ti­fi­ca­tion] ; tu oins d’huile ma tête [force quo­ti­di­enne] et ma coupe débor­de [grande béné­dic­tion] » (Ps 23.5). La vérité est que, sans la souf­france et l’opposition, vous ne vous assoirez jamais à la table de Dieu pour prof­iter de ce qu’il a de meilleur pour vous.