Car­ol Kuyk­endall écrit : « Pen­dant sa grossesse, ma fille s’est fait couper les cheveux, et alors qu’elle com­mençait à s’habituer à sa nou­velle coif­fure, elle a ren­con­tré une de ses amies qui, en la voy­ant, s’est exclamée : “Oh non, ça ne te va pas du tout !” Puis, pour se jus­ti­fi­er, elle a ajouté : “Tu me con­nais, je dis tou­jours la vérité !” Ma fille m’a dit qu’elle se serait volon­tiers passée de ce genre de vérité ! Cette anec­dote m’a rap­pelé qu’il est par­fois cru­cial de choisir entre dire ce que je pense et me taire. On affirme que “dire ce que l’on pense” et “être vrai” améliore les rap­ports avec les autres. La télé-réal­ité et les réseaux soci­aux par­ticipent beau­coup à ce désir de l’authentique. Mais je sais une chose : si je dis tout ce que je pense, je peux bless­er les gens et ce n’est pas parce que j’affirme une chose qu’elle est vraie. La bonne ques­tion est : est-ce prof­itable ou bien nuis­i­ble à la per­son­ne et à nos rela­tions ? Pen­sons aus­si au moment et au ton con­ven­ables : si vous faites une remar­que sur la tenue ves­ti­men­taire de votre con­joint à un moment où il ne peut rien y chang­er, vous allez sim­ple­ment gâch­er le reste de sa soirée ». La Bible dit : « L’in­sen­sé étale tous ses sen­ti­ments, mais le sage se retient de mon­tr­er les siens ». Elle affirme aus­si : « Aucune parole mau­vaise ne doit sor­tir de votre bouche. Dites seule­ment des paroles utiles qui aident les autres selon leurs besoins, et qui font du bien à ceux qui vous enten­dent » (Ep 4.29, PDV).