Deb­bie, une ray­on­nante col­lab­o­ra­trice de la Parole du Jour aux États-Unis, est décédée à trente-sept ans d’un can­cer, mal­gré les prières de son Église. Le jour de ses obsèques, cer­tains s’interrogeaient : « Pourquoi ? » Nous savons que par­fois, Dieu guérit en réponse à la prière (Ja 5.14–15), par­fois, il nous reprend avec lui, « la solu­tion la meilleure » selon Paul (Ph 1.23). Alors pourquoi cer­tains sont-ils guéris en réponse à la prière et d’autres non ? Nous ne savons pas, et Dieu ne nous dit pas tout ! Paul, auteur de la moitié du Nou­veau Tes­ta­ment, a eu un min­istère de mir­a­cles, y com­pris des résur­rec­tions, il a cepen­dant recon­nu ne con­naître qu’en par­tie (1Co 13.9).

Le pas­teur James Bradley éclaire ce sujet dif­fi­cile en indi­quant que dans Hébreux 11, cer­tains « échap­pèrent à la mort par l’épée » (v.34, BFC), et d’autres furent « mis à mort par l’épée » (v.37, BFC). Toute­fois, remar­quez qu’au ver­set trente-neuf : « Ils ont tous été approu­vés par Dieu à cause de leur foi ». Bradley écrit : « Il sem­ble évi­dent que nous ne pou­vons pas mesur­er la foi par les résul­tats. La foi est une ver­tu et a une valeur en soi. Notre foi ne repose pas sur ce que nous obtenons, mais sur celui en qui nous nous con­fions ». Puis, par­lant de la mort de Deb­bie : « Elle n’a pas fail­li dans sa foi et sa foi ne lui a pas fait défaut. Elle était et reste un bel exem­ple de con­fi­ance en Dieu dans les épreuves les plus dif­fi­ciles. Elle est une cham­pi­onne de la foi, qui m’a mar­qué par sa con­fi­ance inébran­lable dans le Seigneur et son amour pour lui ».