À l’épine mau­dite, le Ciel répond par un Sauveur couron­né d’épines. Mais Dieu n’a pas pour autant sup­primé les épines, il a décidé de s’en servir pour accom­plir son œuvre en nous. D’où la troisième épine : 3) Une épine tail­lée sur mesure pour cha­cun d’entre nous. Paul décrit la sienne ain­si : « À cause de l’ex­cel­lence de ces révéla­tions, et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souf­fleter […]. Trois fois j’ai sup­plié le Seigneur de l’éloign­er de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suf­fit, car ma puis­sance s’ac­com­plit dans la faib­lesse. Je me glo­ri­fierai donc bien plus volon­tiers de mes faib­less­es, afin que la puis­sance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faib­less­es, dans les out­rages, dans les pri­va­tions, dans les per­sé­cu­tions, dans les angoiss­es, pour Christ ; en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2Co 12.7–10). Le verbe « souf­fleter » sig­ni­fie gifler. Vous est-il arrivé de pren­dre des gifles ? À l’instar de Paul, la vie chré­ti­enne est faite de béné­dic­tions et de « gifles ». Et le Dieu qui bénit per­met égale­ment les gifles. Pourquoi ? Pour s’assurer que nous dépen­dons de lui. Con­sid­érez ce que Dieu a fait pour s’assurer que Paul dépendrait de lui : faib­less­es, out­rages, pri­va­tions, per­sé­cu­tions, angoiss­es. Où trou­ver la force de sup­port­er tout ça ? Auprès de Dieu et de Dieu seul. Si vous dites : « Je veux porter du fruit dans mon min­istère », sachez que vous en porterez quand les sit­u­a­tions épineuses de la vie vous auront rap­proché de Dieu !