Les médias raffolent des rumeurs. Il nous arrive d’en propager ou d’en être victime. Vraies, fausses ou entre les deux, elles n’en sont pas moins blessantes. Si la société n’en fait pas grand cas, Dieu place les racontars au même niveau que la colère ou l’orgueil (2Co 12.20). Alors, quand vous êtes la cible de calomnies, que pouvez-vous faire ? 1) Si possible, ignorez-les. Les mauvaises langues prennent plaisir à vous énerver. Plus vous vous fâchez, plus ils médisent. Réagir par la colère ne fait que mettre de l’huile sur le feu. « Quand il n’y a plus de bois, le feu s’éteint ; quand il n’y a plus de mauvaise langue, la querelle cesse » (Pr 26.20, BFC). 2) S’il le faut, rectifiez-les. Les ragots peuvent faire des ravages et briser les cœurs. Si vous pouvez rétablir la vérité, peut-être limiterez-vous les dégâts. Mais surtout ne cherchez pas à vouloir convaincre tout le monde. Vous ne feriez que propager l’incendie, vous exposer, et nourrir des appétits malsains. Salomon a dit : « Les calomnies sont comme des friandises, elles s’insinuent jusqu’au fond de soi-même » (v.22). Prenez du recul, identifiez ceux qui comptent à vos yeux et rétablissez la vérité avec eux. En temps utile, ils vous défendront. Dans bien des cas, leurs propos seront plus objectifs que les vôtres. Si la calomnie est en partie vraie, ne niez pas, et ne vous excusez pas. Les vrais amis pardonnent toujours et défendent les leurs. Les médisants finiront souvent par trouver une rumeur plus juteuse, s’y précipiteront et vous laisseront en paix.