Même dans les meilleures rela­tions, les dis­putes exis­tent. Vous devez chercher à être juste. Paul prévient : « […] en dis­ant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ ». Si vous avez gran­di dans une famille où rég­naient la ten­sion et la colère, vous allez peut-être vouloir à tout prix éviter la con­fronta­tion. Mais le silence ne résout pas les prob­lèmes ; il ne fait que les chang­er en non-dits. Que faire ? Com­pren­dre d’abord la dif­férence entre con­flit sain et mal­sain. Dans un mariage qui bat de l’aile, l’hos­til­ité d’un con­joint se traduit par des phras­es comme : « Tu ne fais jamais rien de bien », ou « Je me demande bien pourquoi je t’ai épousé(e) », ou encore « Tu ressem­bles chaque jour davan­tage à ta mère ». De telles remar­ques sont pro­fondé­ment blessantes. Par con­tre, les con­flits sains se fix­ent sur le prob­lème qui a causé la dis­pute. Par exem­ple : « Ça m’én­erve que tu oublies de me prévenir quand tu es en retard pour le dîn­er ! », ou « Je n’ai pas aimé pass­er pour une imbé­cile à la soirée d’hi­er ! » Vous voyez la dif­férence ? Même si les deux approches peu­vent pro­duire des ten­sions, la pre­mière agresse la dig­nité du parte­naire pen­dant que la sec­onde s’adresse à la source du con­flit. Sachant cela, vous saurez gér­er vos dis­putes sans vous bless­er ou vous insul­ter mutuelle­ment. De plus, si le fait de l’emporter laisse votre con­joint blessé et con­trar­ié, vous avez per­du tous les deux. Rap­pelez-vous : une per­son­ne qui se sent aimée et val­orisée est générale­ment plus récep­tive à ce que vous avez à dire.