Ce qui influence vos pensées détermine votre moralité, sagesse et bonheur. Vous dites : « Je n’y peux rien, ça me traverse l’esprit ». C’est faux ! « Les armes avec lesquelles nous combattons […] sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. […] Nous amenons toute pensée captive à l’obéissance au Christ » (v.4–5). Une « forteresse » est une pensée qui vous contrôle. Il peut s’agir de la peur, de la cupidité, du sentiment d’infériorité, de la convoitise, etc. C’est une « forteresse » parce qu’elle vous emprisonne. La Parole de Dieu renverse les forteresses. Quand la peur de ne pas être à la hauteur vous convainc que vous n’y arriverez jamais, prenez les devants et dites : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Ph 4.13). Ne cherchez pas automatiquement le bien-être. « Toute correction, il est vrai, paraît être au premier abord un sujet de tristesse et non de joie ; mais plus tard elle procure un paisible fruit de justice à ceux qu’elle a formés » (Hé 12.11). La correction ne procure pas de plaisir immédiat mais une joie durable. Notez les mots : « qu’elle a formées ». Vous devez former votre esprit à suivre le droit chemin, sinon il vous perdra sur le mauvais. Dieu dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie […] » (De 30.19). Dieu vous donne le choix mais il vous appartient de choisir. Pour marcher dans la bénédiction de Dieu, vous devez discipliner vos pensées chaque jour. Plus vous le faites, plus ça devient facile. Il y a juste une période de formation.