« Jésus vit, en pas­sant, un homme aveu­gle de nais­sance. Ses dis­ci­ples lui demandèrent : Rab­bi, qui a péché, lui ou ses par­ents, pour qu’il soit né aveu­gle ? Jésus répon­dit : Ce n’est pas que lui ou ses par­ents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient man­i­festées en lui » (v.1–3). Notez ceci : 1) Les dis­ci­ples étaient pressés d’at­tribuer les prob­lèmes de cet homme à son péché. Satan cherchera tou­jours à vous con­va­in­cre que votre péché vous empêche de recevoir la grâce de Dieu, mais c’est faux ! Dieu ne regarde pas votre passé pour décider de votre avenir. 2) Cette guéri­son a provo­qué plus de polémiques que de célébra­tions, et depuis, rien n’a beau­coup changé ! Les ver­sets 8 et 9 sont élo­quents à ce sujet. 3) Cette guéri­son était illé­gale du point de vue religieux, vu que « quelques-uns des Phar­isiens dis­aient : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’ob­serve pas le sab­bat » (v.16). 4) Même les par­ents de cet homme n’é­taient pas libres de louer Dieu, puisque « si quelqu’un con­fes­sait que Jésus était le Christ, il serait exclu de la syn­a­gogue » (v.22). Mar­gin­al pour ses voisins, sujet de débat pour les chefs religieux, honte pour ses par­ents, finale­ment « ils le jetèrent dehors » (v.34). Fin de l’his­toire ? Dieu mer­ci, non ! Jésus l’a trou­vé, et il a dit : « Je suis venu dans ce monde pour que les aveu­gles voient clair » (v.39). Ne ressas­sez pas votre prob­lème en écoutant les opin­ions des autres. Con­fiez-le au Seigneur dans la prière. En vous con­fi­ant aux autres, vous aurez au mieux de la sym­pa­thie, mais en vous con­fi­ant à Jésus, vous aurez une solution.