En regardant le passé, on constate que : 1) Dieu avait une meilleure idée pour nous. 2) Nous n’étions pas assez mûrs pour gérer ce qu’il nous demandait de faire. Nous nous pensions prêts, mais Dieu seul sait quand nous le sommes. La Bible nous recommande plus de quarante fois de « [compter] sur le Seigneur ». Apprendre la patience est un gage de maturité. Scott Peck écrit : « Retarder la satisfaction, c’est programmer les douleurs et les plaisirs de la vie de façon à augmenter le plaisir en commençant par surmonter la douleur… C’est la seule manière de bien vivre ». L’attente nous oblige à accepter de ne pas avoir le contrôle et à nous humilier. Considérez le trapéziste volant. Pendant une fraction de seconde qui doit lui sembler une éternité, il est suspendu dans le vide. Plus de retour possible, et il est trop tôt pour sentir le porteur le saisir. Il doit avoir confiance. Vous êtes peut-être aujourd’hui dans la même situation. Vous venez de lâcher ce que Dieu vous a demandé de lâcher, mais vous ne pouvez pas encore sentir sa main vous rattraper. Moïse a patienté quatre-vingts ans pour une mission qui en a duré quarante. Il a passé les deux tiers de sa vie à se tenir prêt ! Jésus s’est préparé trente ans pour un ministère qui aura duré trois ans et demi. Dieu ne juge pas votre vie par sa longueur mais par son efficacité et l’impact qu’elle aura pour son royaume. Alors soyez patient et gardez le cap. Dieu ne vous décevra pas.