L’espérance de la résurrection n’est pas une loterie ou une parole de réconfort offerte pour atténuer le deuil. C’est un espoir bâti sur une certitude. Jésus a dit : « Vous me verrez vivant, et vous vivrez vous aussi » (Jn 14.19, PDV). Paul le dit ainsi : « Le Christ, le premier, s’est déjà réveillé de la mort. Ensuite, ceux qui sont au Christ se réveilleront quand il viendra » (1Co 15.23, PDV). Paul écrivait aux chrétiens de Corinthe, influencés par la philosophie grecque. Pour eux, les corps ne pouvaient ressusciter, ni le leur, ni celui du Christ. Une telle pensée était insupportable aux apôtres. C’est donc avec l’éloquence d’un grand avocat dans sa plaidoirie que Paul revient sur les faits : « [Jésus] est ressuscité le troisième jour, […] et il a été vu par Céphas, puis par les douze. Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois […]. Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres. Après eux tous, il s’est fait voir à moi » (1Co 15.4–9). N’y avait-il qu’une poignée de témoins ? Non, des centaines ! Et ils n’ont pas vu simplement un fantôme ou vécu une illusion. Les éloges funèbres regorgent de phrases telles que : « Il ou elle vivra à jamais dans nos cœurs ». Ce n’était pas le discours des disciples de Jésus. Ils l’avaient vu « en chair ». Si vous croyez qu’il est votre sauveur, vous aussi le verrez un jour en chair. À votre mort, votre esprit ira auprès de lui, et à son retour, votre corps ressuscité le rejoindra dans les airs. « Ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1Th 4.17). Extraordinaire, n’est-ce pas ?