Les vrais grands personnages comprennent la puissance de la bonté. Lors d’un dîner à la Maison Blanche, Abraham Lincoln aperçoit un de ses invités souffler sur son café, le verser dans sa soucoupe et le boire à même celle-ci. Comme vous pouvez l’imaginer, quelques convives voisins un peu raffinés sont scandalisés, et un ange passe quelque temps dans la pièce. Alors Lincoln prend son café, le verse dans la soucoupe, et pour le reste de la soirée, y boit directement. Et vous savez quoi ? Tout le monde dans la salle l’a imité ! Un petit geste prévenant a sauvé un invité d’un incroyable embarras. Ce geste simple mais réfléchi d’un des plus grands présidents américains nous rappelle combien il est précieux d’être un modèle de bonté. Vous n’avez sûrement jamais entendu parler de Stephen Grellet, un Quaker d’origine française mort en 1855. Il serait encore inconnu du grand public, si ce n’est peut-être pour ces quelques lignes inoubliables : « Je ne vivrai jamais qu’une seule vie. Que je fasse donc maintenant tout le bien dont je suis capable. Que je puisse pour chaque être humain faire preuve de bonté. Que jamais je ne le reporte ni le néglige, car je ne reviendrai plus là où je suis passé ». Chaque jour ressemble en un point au lendemain. Les deux offrent des occasions de se montrer serviable. Quand on les manque, ces occasions nous laissent de vifs regrets. Le poète C.R. Gibson a écrit : « J’ai passé bien des nuits à pleurer sur mes yeux, quand ils restaient aveugles à tous ces miséreux. Mais jamais encore je n’ai eu à regretter, d’avoir parfois fait preuve d’un peu trop de bonté ».