Vous choi­sis­sez une car­rière, vous recevez un appel. Vous menez une car­rière pour vous-même, vous répon­dez à un appel pour Dieu. Une car­rière vous promet un statut social, de l’ar­gent et du pou­voir. Un appel vous promet générale­ment des dif­fi­cultés, de la souf­france et l’oc­ca­sion de servir Dieu. Une car­rière peut se finir avec la retraite et un tas de loisirs. Un appel ne cesse qu’à votre mort. N’im­porte quel événe­ment peut inter­rompre une car­rière, mais Dieu vous rend capa­ble de répon­dre à votre appel, même dans les pires dif­fi­cultés. Pour quelques per­son­nages dans la Bible, obéir à l’ap­pel de Dieu sig­nifi­ait vivre en esclavage, être pris­on­nier et exilé, ou mis à mort. Leur pro­fil de car­rière n’avait rien de promet­teur, pour­tant ils ont répon­du à leur appel de façon extra­or­di­naire. Chuck Col­son a fait une bril­lante car­rière aux Etats-Unis. Il était puis­sant et influ­ent à la Mai­son Blanche sous Nixon, pour­tant il a fini en prison. Sa car­rière était finie, mais son appel venait juste de com­mencer. Il était appelé à touch­er ses sem­blables. Il con­fie : « Le véri­ta­ble héritage de ma vie a été mon pire échec, ma sit­u­a­tion d’an­cien détenu. Ma plus grande humil­i­a­tion, avoir fait de la prison, a per­mis à Dieu de m’u­tilis­er comme jamais. La seule expéri­ence dont je ne pou­vais me glo­ri­fi­er, il s’en est servi pour sa pro­pre gloire ». Dans le plan de Dieu, la fin de votre car­rière peut être le début de votre appel. Ain­si quoi que Dieu vous ait appelé à faire, la Bible dit : « Pro­gressez tou­jours dans l’œu­vre du Seigneur, sachant que votre tra­vail n’est pas vain dans le Seigneur ».