C’est ce que Moïse a dû faire pour accom­plir la volon­té de Dieu. « Devenu grand, Moïse refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être mal­traité avec le peu­ple de Dieu que d’avoir la jouis­sance éphémère du péché. […] car il regar­dait plus loin, vers la récom­pense » (Hé 11.24–26). Pour rem­plir la mis­sion dont Dieu l’avait chargé, il devait être prêt à aban­don­ner deux choses : 1) Le con­fort. Il est plus dif­fi­cile de pro­gress­er dans l’ai­sance que dans la pré­car­ité. Après avoir vécu dans un palais, Moïse a passé ses 40 années suiv­antes dans le désert à garder les mou­tons. Il a épousé une des filles de Jethro, géré les affaires de son beau-père, dans une vie de con­fort. L’imag­inez-vous tout aban­don­ner pour retourn­er affron­ter Pharaon ? Les plans de Dieu pour votre vie vous don­neront béné­dic­tions et récom­pens­es, mais n’allez pas croire que ce sera facile. 2) La sécu­rité. À l’ap­pel de Dieu, Moïse avait de nom­breux doutes et des ques­tions : « Qui suis-je, pour aller vers le Pharaon ? » (Ex 3.11). « Que répondrai-je [aux Israélites] ? » (Ex 3.13). « Ils ne me croiront pas » (Ex 4.1). « J’ai la bouche et la langue pesantes » (Ex 4.10). Finale­ment il dit à Dieu : « Seigneur, envoie qui tu voudras envoy­er » (Ex 4.13). Heureuse­ment, Dieu n’a pas voulu tenir compte du refus de Moïse, qui a fini par lui obéir et lui faire con­fi­ance pour régler les détails de son avenir. Ce faisant, Moïse accep­tait de répon­dre à l’ap­pel de Dieu, sor­tir de sa zone de con­fort et retourn­er en Égypte. Résul­tat, les enfants d’Is­raël ont été délivrés de l’esclavage et le nom de Moïse est passé à la postérité.