1) Ce n’est jamais facile. Moïse n’avait prob­a­ble­ment pas appré­cié de quit­ter le luxe du palais de Pharaon ou la sécu­rité de sa nou­velle famille de Madi­an. Pour­tant, s’il ne l’avait pas fait, il n’au­rait pas répon­du à l’ap­pel de Dieu. Par­fois, le devoir l’emporte sur le vouloir. Plus la tâche est dure, plus le sac­ri­fice est grand. 2) C’est là que vous com­mencez vrai­ment à grandir. Pen­dant 40 ans, Moïse avait béné­fi­cié de tous les tré­sors de l’É­gypte. En quit­tant enfin le pays, il a com­mencé à appren­dre ce qui était vrai­ment impor­tant : les objec­tifs de Dieu. Il lui a fal­lu 40 années de plus dans le désert, à se trans­former et devenir hum­ble, pour décou­vrir com­ment Dieu allait l’u­tilis­er. En clair, avant de par­tir il vous faut grandir ! 3) En restant dans le con­fort, vous vous privez de grands moments et de bons sou­venirs. Votre vie est jalon­née de risques, ceux que vous prenez et ceux que vous évitez. Dans vingt ans, ce sont les sec­onds que vous regret­terez le plus. Pour anticiper les regrets de demain, ren­dez-vous aujour­d’hui dans la « zone de foi ». Vous dites : « Mais il y a tant de choses que je ne con­nais pas ou ne com­prends pas ». Pos­si­ble, mais voici une promesse sur laque­lle vous pou­vez compter : « Je ferai marcher les aveu­gles sur un chemin qu’ils ne con­nais­saient pas, je les con­duirai par des sen­tiers qu’ils igno­raient ; je chang­erai devant eux les ténèbres en lumière et les endroits tortueux en ter­rain plat ; C’est bien cela que je ferai et je ne les aban­don­nerai pas » (Esa 42.16). Que vous faut-il de plus ?