Si vous passez chaque jour des heures devant la télé et que vous ne pou­vez pas trou­ver quelques min­utes pour prier et lire la Bible, vous avez un sérieux prob­lème d’ap­pétit spir­ituel. David Brain­erd, mis­sion­naire auprès des Indi­ens d’Amérique au 18ème siè­cle, a écrit dans son jour­nal : « J’avais rejoint ma retraite habituelle dans une paix pro­fonde. Je voulais seule­ment exprimer mon désir d’être en toutes choses en par­faite con­for­mité avec lui. Dieu était si pré­cieux que le monde avec tous ses plaisirs sem­blait infin­i­ment dérisoire. Je ne désir­ais pas plus les faveurs des hommes qu’une poignée de galets. À midi, mon désir de Dieu était plus ardent que jamais. Dans le secret de ma retraite je ne pou­vais rien faire d’autre que dire à mon cher Seigneur dans une douce quié­tude que je savais ne désir­er rien que lui, rien que la sain­teté, qu’il m’avait don­né ces envies et que lui seul pou­vait me don­ner les choses que je désir­ais. Jamais je ne me suis sen­ti aus­si détaché de moi-même, si pleine­ment dévoué à Dieu. Mon cœur bat­tait pour lui tout au long du jour ». Le Psalmiste a ressen­ti la même chose : « En dehors de toi, je n’ai aucun plaisir sur la terre. Ma chair et mon cœur peu­vent défail­lir : Dieu sera tou­jours le rocher de mon cœur et ma part. […] Pour moi, m’ap­procher de Dieu, c’est mon bien : je place mon refuge dans le Seigneur » (Ps 73.25–28). Vous pou­vez mesur­er votre état de san­té spir­ituelle à votre appétit pour les choses de Dieu.