Dieu a créé la colère, mais pour vous servir, pas pour vous domin­er. Alors tenez votre humeur en laisse. Toutes les fois où vous êtes tenté(e) de vous fâch­er, arrêtez-vous et posez-vous ces deux ques­tions : 1) Ma colère est-elle jus­ti­fiée ? La plu­part du temps vous ne vous basez que sur des infor­ma­tions par­tiales. De plus, quand vous prenez en compte les qual­ités d’une per­son­ne plutôt que ses défauts, vous réagis­sez sou­vent dif­férem­ment. 2) Est-ce le meilleur moyen, le bon endroit et le bon moment d’ex­primer ma colère ? Dif­fi­cile de vous pos­er cette ques­tion à chaud, mais vous pou­vez dompter vos émo­tions et domin­er votre humeur. La Bible dit qu’un des fruits de l’E­sprit est « la maîtrise de soi » (Ga 5.23). Lorsque quelqu’un vous fait du tort, la ques­tion n’est pas de savoir si vous êtes assez fort(e) pour réa­gir, mais si vous l’êtes assez pour ne pas le faire. C’est l’his­toire de deux jeunes frères qui se bagar­rent si fort que leur mère se pré­cip­ite pour les sépar­er. Lorsqu’elle leur demande la rai­son de leur querelle, l’aîné répond : « Tout a com­mencé quand il m’a ren­du ma baffe ! » Si vous avez un prob­lème de ges­tion de la colère, notez ce ver­set, gardez-le sur vous et tâchez de le lire avant de per­dre votre sang-froid : « Les gens intel­li­gents ne se met­tent pas en colère facile­ment, et leur hon­neur, c’est d’ou­bli­er le mal qu’on leur fait » (Pr 19.11, PDV). Vous dites : « C’est dif­fi­cile à faire ! » Oui, et vous ne le fer­ez jamais par­faite­ment. Mais si vous le faites plus sou­vent, Dieu sera glo­ri­fié, et vous aus­si vous sen­tirez mieux.