La qua­trième est la peur. « Nos adver­saires dis­aient : Ils ne sauront et ne ver­ront rien jusqu’à ce que nous arriv­ions au milieu d’eux ; nous les tuerons et nous fer­ons ain­si cess­er l’ou­vrage ». Pourquoi les enne­mis d’Israël ne voulaient-ils pas voir les murs de Jérusalem se recon­stru­ire ? Par ran­cune ! Un mur autour d’une ville était un gage de pro­tec­tion et de prospérité. Ils ont donc com­mencé par cri­ti­quer les Juifs, puis ils les ont men­acés. Mais notez qui s’est découragé en pre­mier : les Juifs qui habitaient près de l’ennemi (voir v.12). Quand vous fréquentez les pes­simistes assez longtemps, ils vous con­t­a­mi­nent. À force de les enten­dre répéter : « On ne peut rien faire », vous finirez sans doute par les croire. Choi­sis­sez donc les bonnes com­pag­nies ! Évitez les gens qui ali­mentent vos angoiss­es et rangez-vous du côté de ceux qui édi­fient votre foi. Avez-vous aujourd’hui des peurs qui vous découra­gent, qui vous freinent dans votre crois­sance ? Craignez-vous la cri­tique ou la gêne ? Avez-vous peur de faire le grand saut et chercher un nou­v­el emploi ? Peut-être craignez-vous d’être incompétent(e), ou de céder sous la pres­sion. C’est sans doute la peur de devoir être par­fait. Soyez sûr(e) que la peur vous découragera tou­jours ! À qui faites-vous con­fi­ance ? Si c’est à vous ou aux autres, lisez cette promesse : « L’Éter­nel marche lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, et il ne te délais­sera pas, il ne t’a­ban­don­nera pas ; sois sans crainte et ne t’épou­vante pas » (De 31.8).