Le jour de la fête des mères, un bul­letin parois­sial dis­ait : « Si la théorie de l’évo­lu­tion est vraie, com­ment se fait-il que les mères n’aient encore que deux mains ? » Sérieuse­ment, maman, aujourd’hui nous nous incli­nons devant toi pour que tu sach­es com­bi­en nous t’apprécions. Par­fois tu doutes de l’importance de ce que tu fais. Tes tâch­es ne finis­sent jamais, tu es tou­jours épuisée, et ta récom­pense est bien mai­gre. En ces temps où l’on sem­ble mépris­er le ser­vice ren­du pour glo­ri­fi­er les apparences, il est par­fois dif­fi­cile de val­oris­er ton investisse­ment. Mais entends ceci : Dieu dit qu’il te tient en haute estime, et que les enfants sont par­mi ses plus pré­cieux cadeaux (voir Ps 127.3). Dans la ver­sion The Mes­sage de Proverbes 31, Salomon dit qu’une mère « con­naît la valeur de son tra­vail, est prompte aux tâch­es ménagères, sourit au lende­main, dit des choses per­ti­nentes, tou­jours avec douceur. Ses enfants la respectent et la bénis­sent. Son mari chante ses louanges ». Le chapitre finit par ces mots : « Bien des femmes ont fait des choses mer­veilleuses, mais toi, tu les dépass­es toutes ! » Maman, même si tu n’as ni salaire ni pro­mo­tion, tu es vitale pour ta famille et pour le bien-être physique, affec­tif et spir­ituel de tes enfants. Per­son­ne ne peut te rem­plac­er ! Samuel était l’un des plus grands prophètes d’Israël. Mais qui était le moteur de sa vie ? Sa mère, Anne ! Après l’avoir mis au monde, elle a dit : « je veux le don­ner au Seigneur ; pour toute sa vie, il appar­tien­dra au Seigneur » (1S 1.28, BFC). Maman, tu comptes plus que tu ne crois. C’est dans tes mains que Dieu mod­èle les lead­ers de demain.