Con­fron­ter une per­son­ne au moment où elle est la plus récep­tive demande de la sagesse. Mes­dames, quand votre mari ren­tre tout juste du boulot, lais­sez-le respir­er avant de le bom­barder de prob­lèmes domes­tiques. Messieurs, n’attendez pas d’arriver au spec­ta­cle pour dire à votre femme que vous n’aimez pas sa robe. Dites-le-lui quand elle est en mesure d’en chang­er. De toute façon vous devez faire votre pos­si­ble pour con­fron­ter une per­son­ne en privé, sim­ple­ment comme Jésus le recom­mande : « Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul » (Mt 18.15). Con­fron­ter une per­son­ne en présence de tiers peut la met­tre sur la défen­sive afin de sauver la face. Votre objec­tif est la réc­on­cil­i­a­tion, non la con­fu­sion. Si le con­tentieux est lourd, il est préférable de ne pas vous ren­con­tr­er chez vous ou chez l’autre. Choi­sis­sez un endroit neu­tre. De cette façon, la per­son­ne que vous con­fron­tez pour­ra plus facile­ment quit­ter les lieux si les choses s’enveniment, ce qui, hélas, est tou­jours une pos­si­bil­ité. Par­fois vous devez per­dre les gens quelque temps, pour les regag­n­er plus tard. « Celui qui reprend un homme trou­ve ensuite plus de faveur que celui dont la langue est flat­teuse » (Pr 28.23). Notez le mot « ensuite ». Si vous n’obtenez pas tout de suite la réponse voulue, vous pou­vez encore gag­n­er, surtout si vous priez et lais­sez le Saint-Esprit agir dans le cœur de l’autre. Mais vous devez être prêt(e) à pren­dre le risque de met­tre le prob­lème sur le tapis afin de provo­quer le change­ment que vous désirez. Sinon, rien ne chang­era ou devien­dra même pire.