Si vous pensez que vous n’avez pas de quoi sourire, con­sid­érez ces paroles d’un homme qui vient juste de voir mourir tous ses enfants, de per­dre sa for­tune, et qui est main­tenant cou­vert de furon­cles de la tête aux pieds. « Je leur souri­ais mais ils n’y croy­aient pas, ils ne pou­vaient faire dis­paraître la lumière de mon vis­age. Je choi­sis­sais d’aller avec eux, et je m’asseyais à leur tête ; je demeu­rais comme un roi au milieu d’une troupe, comme celui qui con­sole les affligés » (v.24–25). Voilà la puis­sance d’un sourire ! Un grand mag­a­sin avait un jour affiché cette pan­car­te pour Noël : « Un sourire est pré­cieux. Il ne coûte rien mais pro­duit beau­coup. Il enri­chit ceux qui le reçoivent sans appau­vrir ceux qui le don­nent. Il passe comme un éclair mais son sou­venir dure par­fois à jamais. Per­son­ne n’est assez riche pour s’en pass­er, et per­son­ne si pau­vre qu’il n’en tire béné­fice. Il est source de bonne humeur dans la mai­son, encour­age la bonne foi au tra­vail et scelle une ami­tié. Il apaise, éclaire, illu­mine, il est le meilleur anti­dote naturel con­tre les soucis. Pour­tant on ne peut ni l’acheter ni le mendi­er ni l’emprunter ni le vol­er, car il n’existe pas avant d’être don­né. Si dans la frénésie des achats de dernière minute, un de nos employés devait être trop fatigué pour vous offrir un sourire, mer­ci de bien vouloir lui accorder le vôtre. Car per­son­ne n’a plus besoin d’un sourire que celui ou celle qui n’en a plus à don­ner ! » Ce Noël, provo­quez une réac­tion en chaîne ! Promenez-vous le sourire aux lèvres et voyez le résultat.