Que les parents de chaque enfant handicapé écrivent ces mots sur le mur de sa chambre. Laissons les infirmes, les malades et les grabataires s’endormir avec cette promesse. Que les amputés et les atrophiés la prennent à cœur : « Nous serons semblables à lui ». Nous nous élèverons depuis cette forme de vie jusqu’à lui ressembler. Vous aurez un corps spirituel. Dans votre état actuel, votre chair périssable combat votre esprit impérissable. Vos yeux regardent ce qu’ils ne devraient pas. Vos papilles réclament des breuvages malsains. Votre cœur sait que vous ne devriez pas vous angoisser, mais votre cerveau s’inquiète malgré tout. Dites-vous comme Paul le confesse : « Je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon for intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon intelligence et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres » (Ro 7.22–23) ? Au ciel, vos « membres » ne seront plus jamais rebelles. Votre nouveau corps sera spirituel, et chaque membre va coopérer dans un seul but. Une femme, clouée sur un fauteuil roulant depuis ses dix-sept ans, dit : « J’ai hâte de revêtir l’habit de justice sans trace de péché. C’est vrai, ce sera merveilleux de se tenir debout et de tendre les mains vers le ciel, mais plus encore d’offrir une pure louange. Je ne serai plus paralysée par des distractions, tenue par la duplicité. Je ne serai plus handicapée par un cœur dur. Mon cœur se joindra aux autres pour déborder d’adoration. Nous serons enfin en plein accord avec le Père et le Fils. Pour moi, ce sera le meilleur du ciel. » Voici votre parole du jour : « Nous serons semblables à lui ».