On prétend que la profondeur de votre blessure détermine l’ampleur de votre réaction. Il est donc probable que lorsqu’on vous blesse, votre premier réflexe est de rendre la pareille. Mais chaque satisfaction que vous vivrez sera toujours suivie d’un sentiment durable de regret. Pourquoi ? Parce que vous savez que vous oubliez Dieu en vous vengeant. Il y a deux manières de se venger : 1) « Un prêté pour un rendu ». Avant de faire souffrir votre agresseur, considérez avec soin ces mots : « Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Ro 12.17–19). 2) En impliquant les autres. Vous n’avez ni le droit de riposter, ni celui de démolir votre agresseur devant témoins. Non seulement Joseph a refusé de punir ses frères pour leur trahison, mais il n’a pas voulu en révéler les détails à son entourage. Pourquoi ? Parce qu’il avait vu la main de Dieu à l’œuvre, et réalisé que les souffrances infligées par ses frères avaient contribué à faire de lui l’homme qu’il était. Pierre écrit : « Ne rendez pas mal pour mal, ni insulte pour insulte ; au contraire, bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction » (1P 3.9). Alors si vous voulez marcher dans la bénédiction de Dieu aujourd’hui, avancez avec prudence.