Une future belle-mère avait écrit au chroniqueur Abi­gail Van Buren : « Cet été, mon fils va épouser sa petite amie. C’est une char­mante fille, elle fait déjà par­tie de la famille. Je me sou­viens d’une prière que vous avez pub­liée, celle d’une femme qui s’en­cour­age à l’aube d’être belle-mère. » Et comme toute vérité vient de Dieu, voici la prière : « Seigneur, accorde-moi d’être con­tente que mon fils ait choisi une com­pagne. Que je puisse aimer ses qual­ités comme ses défauts. Lorsqu’il dira : “Maman, je veux me mari­er”, inter­dit-moi de hurler : “Elle est enceinte de com­bi­en ?” Aide-moi à ne pas me chamailler avec la belle-famille lors des pré­parat­ifs du mariage. Chas­se de mes pen­sées la con­vic­tion que mon enfant aurait mieux fait d’at­ten­dre un peu. Lorsque je serai grand-mère, rap­pelle-moi que tout comme moi, mes enfants n’ont pas besoin de con­seils pour édu­quer les leurs. Si tu m’aides pour toutes ces choses, peut-être que mes enfants pour­ront se réjouir de ma présence, et que je ne fini­rai pas par me plain­dre qu’ils me nég­li­gent. » Un pas­teur affirme : « Une per­son­ne qui ne fait pas les choses comme nous n’est pas for­cé­ment dans l’er­reur. Nous sommes juste dif­férents. Pour com­pos­er avec des gens dif­férents il faut de la matu­rité, de la patience pour ne pas se dis­put­er ou se vex­er. Quels que soit leurs tal­ents, si vous les fréquentez assez longtemps vous aurez bien des occa­sions d’être offensé(e). » Paul dit : « Vivez en bon accord les uns avec les autres. […] Ne vous prenez pas pour des sages ». Il faut être hum­ble pour garder ses pro­pres con­seils et s’empêcher de don­ner à votre enfant adulte un avis qu’il ou elle ne demande pas.