À Béthel, Jacob fait un rêve qui va changer sa vie et lui donner l’occasion de faire une promesse à Dieu. À Guilgal, les Israélites ont campé et sont entrés pour la première fois en Terre Promise après que Dieu ait séparé les eaux du Jourdain. À Beér-Chéba, Isaac a creusé un puits et érigé un autel. Ces trois lieux ont une signification particulière ; ce sont des points de repère sacrés dans le voyage spirituel d’Israël. Alors pourquoi Dieu leur demande-t-il de le chercher ailleurs ? La réponse est simple : vous ne trouvez pas Dieu dans le passé. Son nom n’est pas « J’étais » mais « Je suis ». Le Psalmiste dit : « Dieu est pour nous un refuge et un abri, un secours qui se trouve toujours dans la détresse » (Ps 46.2). Si nous nous attachons à ce que Dieu a fait autrefois, nous avons tendance à oublier ce que Dieu veut faire pour nous maintenant. Il est à l’œuvre au bon endroit au bon moment. Il fait toujours quelque chose d’inédit. Alors allez‑y, érigez des autels et commémorez les instants bénis du passé, mais uniquement pour vous souvenir que Dieu était fidèle hier et qu’il le sera encore demain. Si on tue le rêve au profit du souvenir, la mort n’est pas loin. Vivre pleinement, c’est avoir les deux pieds dans le présent. Il faut laisser le passé derrière soi. C’est pourquoi Paul a écrit : « Oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus- Christ » (Ph 3.13–14). Voici votre parole du jour : allez de l’avant.