Comme per­son­ne n’est par­fait, les par­ents ne le sont pas non plus. Alors, bien que vous aimiez pro­fondé­ment vos enfants, vous êtes quelque­fois fatigués, frus­trés, déçus et irri­ta­bles. Mais il faut que ça reste l’exception, pas la règle. Un psy­cho­logue chré­tien écrit : « Il y a quelques années j’ai demandé à un large pan­el de par­ents ce qui les avait mar­qués dans l’éducation de leurs enfants. J’ai eu droit à des anec­dotes amu­santes sur des blagues télé­phoniques, des sièges de toi­lettes mouil­lés et des lacets mal noués. Une mère voulait savoir pourquoi les petits n’at­tendaient jamais d’être devant le lavabo pour vom­ir… Mais dans ce sondage, les par­ents ne se con­tentaient pas de rire de leurs déboires, ils avaient ten­dance à cul­pa­bilis­er. Ils dis­aient se sen­tir dépassés et craig­naient de ne plus pou­voir assur­er. Beau­coup avaient du mal à faire face au quo­ti­di­en. Élever des enfants est une respon­s­abil­ité vieille comme le monde. Dom­mage qu’elle provoque aujourd’hui tant de cul­pa­bil­ité. En réal­ité, les faits valent rarement la peine que les gens se fusti­gent. La plu­part des par­ents font un tra­vail remar­quable à la mai­son. Il est temps de les féliciter pour leur engage­ment et leur patience. Un jour, quand les frus­tra­tions de la petite enfance et la crise d’adolescence seront passées, ils apprécieront de récolter les fruits de leur bon tra­vail de par­ents affectueux. Bon courage, vous êtes plus com­pé­tents que vous ne le croyez. Salomon évoque la vraie récom­pense des par­ents : « Mon fils [ma fille], si ton cœur est sage, mon cœur, à moi aus­si, se réjouira ».