Jérusalem était entourée de murailles, et l’un des points d’accès était la porte de la Val­lée. Lorsque Néhémie relève les murs, on nous dit que : « La porte de la Val­lée fut recon­stru­ite » (Né 3.13, BFC). Dans une vie chré­ti­enne il y a par­fois de hauts som­mets, par­fois des val­lées pro­fondes. Con­sid­érons un autre ver­set bien con­nu : « Ceux qui espèrent en l’Éter­nel renou­vel­lent leur force. Ils pren­nent leur vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas » (Esa 40.31). Et si vous n’avez pas la force de faire tout ça, Paul dit de « tenir ferme après avoir tout sur­mon­té » (Ep 6.13). Soyez bien con­scient qu’il y a un temps pour toutes choses. La Bible dit à pro­pos de Jésus : « Il a choisi de vivre dans l’hu­mil­ité […]. C’est pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place » (Ph 2.8–9, BFC). Luc rap­porte : « Il prit le pain, dit la béné­dic­tion ; puis il le rompit et le leur don­na » (Lu 24.30). Bénir et rompre, c’est tou­jours ain­si que Dieu procède. Pourquoi ? Parce que vous pou­vez prof­iter de ses béné­dic­tions et rester hum­ble. Vous aurez des dif­fi­cultés si vous êtes davan­tage préoc­cupé par votre image que par votre besoin de Dieu. Voilà pourquoi il per­me­t­tra que vous passiez par des sit­u­a­tions qui vont vous amen­er à une entière dépen­dance à lui. Vous devez être choisi(e), béni(e) et brisé(e) avant de pou­voir être envoyé(e) au ser­vice des autres. Dans le Roy­aume de Dieu, pour mon­ter, il faut descendre.