La comparaison sape votre tranquillité d’esprit. C’est un manque d’intelligence. Caïn s’est comparé à son frère Abel et a fini par le tuer. Quand les disciples se demandent qui devra souffrir et qui sera épargné, Jésus leur dit : « que t’importe ? » (Jn 21.23). 1) La comparaison peut créer un sentiment de supériorité qui mène à l’orgueil. Rappelez-vous ces Pharisiens qui se pavanent pour remercier Dieu de ne pas ressembler au commun des mortels (Voir Lu 18.11). L’orgueil a causé la chute de Satan. Il veut donc vous faire tomber dans le même piège. 2) Elle peut créer un sentiment d’infériorité qui mine la confiance en soi. On oublie qu’en fait « pour Dieu il n’y a pas de considération de personnes » (Ac 10.34), et on se met à croire qu’il nous refuse des choses qui nous reviennent de droit. La société vous fait croire que tout est dû. Satan vous montre alors tous ceux qui ont déjà obtenu ce que vous vouliez, du coup vous êtes encore plus fâché(e). Anne Peterson dit : « Les mensonges de Satan sont mêlés à un peu de vérité, ce qui les rend difficiles à reconnaître. Nous devons les refuser en nous imprégnant de la vérité… Ce n’est qu’en connaissant les Écritures que nous pouvons démêler le vrai du faux. » 3) Nous tentons d’abaisser Dieu à notre niveau en comparant son action d’aujourd’hui à celle d’hier. Cessons de vouloir comprendre Dieu et faisons-lui confiance ! Dieu dit : « Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Esa 55.9). Finies les comparaisons, utilisons et apprécions ses bénédictions.