Tous les thérapeutes de vic­times d’ad­dic­tions savent que leurs patients s’imag­i­nent être seuls avec leur prob­lème : « Si les autres savaient, ils me rejet­teraient. Je me suis bat­tu si longtemps que je ne crois plus pou­voir vain­cre. » Alors ils s’iso­lent, dés­espèrent et dépri­ment. Un auteur écrit : « Trop sou­vent on a ten­dance à garder sa vie secrète. On ne dit rien aux autres car on a honte et on se sent coupable. On pense : “Si mes proches con­nais­saient les noirs désirs de mon cœur et mes drôles de diva­ga­tions men­tales, ils me cla­que­raient la porte au nez.” Mais c’est l’in­verse qui se pro­duit. Lorsqu’on ose lever le voile pour mon­tr­er aux amis ce qui se cache en nous, on encour­age ces derniers à faire de même et à nous partager leurs plus pro­fonds secrets. Le meilleur remède est sou­vent le sen­ti­ment de ne plus être seul coupable, et de décou­vrir que les autres aus­si peu­vent ressen­tir les mêmes choses, avoir les mêmes pen­sées, les mêmes angoiss­es, les mêmes préoc­cu­pa­tions que nous. » Ne lais­sez pas l’orgueil vous empêch­er de vain­cre vos soucis. Si vous trou­vez la force d’être hon­nête avec vous-même et avec les autres, vous trou­verez la guéri­son. Lisez ces deux ver­sets : « L’a­mi aime en tout temps, et un frère est là pour aider dans la détresse », et « Dieu […] qui nous con­sole dans toutes nos afflic­tions, afin que […] nous puis­sions con­sol­er » (2Co 1.3–4). Voici votre parole du jour : deman­dez de l’aide.