Si vous pou­viez chang­er par vous-même, vous n’au­riez pas besoin de Dieu. En out­re, toute ten­ta­tive de votre part pour gag­n­er ou mérit­er sa grâce serait vaine. Pour quelle rai­son ? Parce que vous voulez être à l’o­rig­ine de votre salut, votre réus­site ou votre pou­voir. Et Dieu déteste que vous le fassiez con­stam­ment ! Vous dites : « Alors com­ment faire pour devenir comme Christ ? » Mourir à soi-même et lui per­me­t­tre de vivre à tra­vers vous ! Prenez un instant pour méditer ces ver­sets : « Ceux qui vivent selon la chair ont les ten­dances de la chair, tan­dis que ceux qui vivent selon l’E­sprit ont celles de l’E­sprit. Avoir les ten­dances de la chair, c’est la mort ; avoir celles de l’E­sprit, c’est la vie et la paix. Car les ten­dances de la chair sont enne­mies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même inca­pable. […] Si quelqu’un n’a pas l’E­sprit de Christ, il ne lui appar­tient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’e­sprit est vie à cause de la jus­tice. Et si l’E­sprit de celui qui a ressus­cité Jésus d’en­tre les morts habite en vous, celui qui a ressus­cité le Christ-Jésus d’en­tre les morts don­nera aus­si la vie à vos corps mor­tels par son Esprit qui habite en vous » (Ro 8.5–11). Quand pou­vez vous affirmer que Christ vit et œuvre en vous ? Quand les autres vous regar­dent et le voient. Quand ils vous écoutent et l’en­ten­dent. Quand ils marchent avec vous et ont l’im­pres­sion de le suiv­re. Vous dites : « Ça va pren­dre longtemps ? » C’est l’af­faire de toute une vie.