Pour bien com­pren­dre Noël, voyons trois points. 1) Qui Dieu a‑t-il appelé pour la racon­ter ? Des berg­ers ! À l’époque, ils étaient la lie de la société. Pour­tant Dieu les a choi­sis pour racon­ter la plus belle des his­toires. C’est peut-être pour ça que cer­tains en ont douté. Eux non : « Ils racon­tèrent ce qui leur avait été dit » (v.17). Ce qui répond à la ques­tion : « Dieu peut-il utilis­er quelqu’un comme moi ? » Vous n’avez pas besoin d’être savant. Racon­tez juste aux autres ce que vous avez vu et enten­du et les change­ments que Dieu a opérés dans votre vie. 2) La réac­tion de ceux qui ont enten­du l’histoire : « Tous ceux qui les entendirent furent dans l’é­ton­nement ». La grâce de Dieu est extra­or­di­naire. « Car Dieu était en Christ, réc­on­ciliant le monde avec lui-même, sans tenir compte aux hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réc­on­cil­i­a­tion » (2Co 5.19). L’Évangile n’est pas un recueil de bons con­seils mais une bonne nou­velle. La dette du péché est effacée, les comptes réglés, et main­tenant vous pou­vez avoir une rela­tion per­son­nelle avec Dieu en toute con­fi­ance. On ne peut pas mieux faire ! 3) Le rôle de Marie dans l’histoire. « Marie con­ser­vait toutes ces choses, et les repas­sait dans son cœur » (Lu 2.19) Elle voulait com­pren­dre ce que Dieu était en train de faire et quel était son rôle. Et vous devez faire pareil. Dieu ne change pas, mais il va de l’avant et vous devez le suiv­re. Il y a plein de choses que Marie ne com­pre­nait pas dans la volon­té de Dieu, mais elle l’a accep­tée et obéi. C’est ce que Dieu vous demande aussi.