Les pas­teurs appren­nent à pré­par­er des ser­mons, les enseignants des cours, les compt­a­bles des chiffres et les mécani­ciens des moteurs. Mais il n’existe pas d’école pour bien vous pré­par­er à la pres­sion du lead­er­ship. Ça s’apprend sur le tas. Paul énumère ce qu’il a subi : il a été fou­et­té, bat­tu, lapidé, trahi et naufragé. C’est pour ça que plus de la moitié des pas­teurs quit­tent le min­istère avant dix ans de ser­vice. Un auteur écrit : « On se sent seul au som­met ». Qu’elle soit con­sciente ou non, on a tous une respon­s­abil­ité dans l’un ou l’autre domaine. Et pas ques­tion de l’éviter. Si vous êtes chef, on ne vous dira pas grand-chose tant que tout va bien. Mais sinon, atten­tion ! Les lead­ers attirent la cri­tique comme le miel attire les mouch­es. L’influence a tou­jours un coût. Les patrons auront à per­dre du temps, de la réflex­ion et de la con­fi­ance. En guise d’a­compte, ils auront une prise de risque quo­ti­di­enne, une pen­sée vision­naire, un tra­vail con­scien­cieux et la réso­lu­tion des prob­lèmes. Mais ce qui coûte le plus est la rela­tion avec les gens, en par­ti­c­uli­er ceux qui por­tent le même mail­lot, mais ne font pas par­tie de la même équipe. Paul par­le de « dan­gers par­mi les faux frères » (v.26). Si c’est ce que vous vivez aujourd’hui, lisez ce que Dieu dit à Moïse : « Tu te tien­dras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te met­trai dans un creux du rocher et je te cou­vri­rai de ma main » (Ex 33.21–22). Quelle est la réponse à la pres­sion de la gou­ver­nance ? La con­science de la présence de Dieu dans votre vie.