Une femme écrit : « J’ai crié : “Je ne suis pas ta bonne !” J’étais à genoux dans la cui­sine à ramass­er les pâtes que mon fils avait eu la bonne idée de ren­vers­er. Puis j’ai pen­sé : “J’espère que Jésus n’a pas enten­du !” Hélas, cette réac­tion m’est famil­ière. La plu­part du temps, j’ai du mal à servir les autres. Pour un pro­jet pré­cis, quand tout va bien qu’on s’émerveille de ses pro­pres tal­ents, ce n’est pas dif­fi­cile. Mais pour servir, comme le dit Jésus, sans atten­dre de mer­ci et com­bat­tre ses pul­sions, c’est autre chose. » Un auteur écrit : « Si la vapeur d’eau n’est pas cap­tive, elle n’a aucune force. Il faut canalis­er le Nia­gara pour utilis­er sa puis­sance. Aucune vie ne se développe bien si elle n’est pas dis­ci­plinée. » Servir « façon Jésus », c’est dire : « ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi » (Ga 2.20). Paul a été empris­on­né, fou­et­té, lapidé, naufragé et volé, pour­tant il a dit servir Dieu « au milieu de la gloire et du déshon­neur, au milieu de la mau­vaise et de la bonne répu­ta­tion ; regardés comme impos­teurs, quoique véridiques ; comme incon­nus, quoique bien con­nus ; comme mourants, et voici que nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes tou­jours joyeux ; comme pau­vres, et nous enrichissons plusieurs » (2Co 6.8–10). La Bible dit de Jésus : « Au lieu de la joie qui lui était pro­posée, il a sup­porté la croix, méprisé la honte, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hé 12.2). Et ce même Esprit vous per­met de servir les autres en puisant dans sa force.