On échoue sou­vent, non par manque de tal­ent, de déter­mi­na­tion ou de pas­sion, mais par dis­trac­tion. Dieu dit au prophète Habacuc : « Écris une vision, grave-la sur les tablettes, afin qu’on la lise couram­ment » (Ha 2.2). À moins d’avoir un objec­tif claire­ment défi­ni et vis­i­ble à tout instant, vous risquez de courir dans la mau­vaise direc­tion. Comme l’a dit l’écrivain Sam Horn : « Il est dif­fi­cile de se con­cen­tr­er sur un objec­tif qu’on ne con­naît pas. » Phil Cooke écrit dans l’un de ses ouvrages : « Je n’ai jamais été un fan de la per­son­ne qui a inven­té la poli­tique de la porte ouverte. Bien sûr, on veut être acces­si­ble aux col­lègues, mais par­fois, il con­vient de fer­mer la porte et de se met­tre au tra­vail. Après votre prochaine inter­rup­tion par un vis­i­teur, notez com­bi­en de temps il faut pour revenir à votre niveau d’in­ten­sité et de con­cen­tra­tion précé­dent. Vous serez choqué(e) du temps per­du par jour… Trop sou­vent, les besoins des autres retar­dent notre mis­sion. Bien sûr, il faut pren­dre soin de ses enfants, hon­or­er son con­joint et assumer ses respon­s­abil­ités famil­iales et pro­fes­sion­nelles. Mais la pre­mière étape pour réalis­er un rêve est de l’assumer pleine­ment. Il faut donc le plan­i­fi­er en pri­or­ité et sup­primer de l’agenda les besoins sec­ondaires de votre entourage. Ces engage­ments quo­ti­di­ens grig­no­tent votre temps, et bien­tôt votre rêve se fond dans la masse. Arrêtez de faire ce que les autres croient urgent et con­cen­trez-vous sur ce qui compte pour vous. » Et pour Dieu !