Paul écrit : « Vous êtes devenus lents à com­pren­dre. Alors que vous devriez, avec le temps, être des maîtres, vous avez de nou­veau besoin qu’on vous enseigne les pre­miers principes élé­men­taires […] Vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nour­ri­t­ure solide. Or quiconque en est au lait […] est un enfant. Mais la nour­ri­t­ure solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’usage, ont le sens exer­cé au dis­cerne­ment du bien et du mal » (v.11–14). Le mot-clé de ce pas­sage est « temps ». Ce texte s’adressait à des gens qui souf­fraient d’un trou­ble d’apprentissage. Alors que vous devriez entr­er en fac, vous devez retourn­er sans cesse au CP. Alors que vous devriez enseign­er la vérité, vous avez encore besoin qu’on vous l’apprenne. Notez la phrase : « La nour­ri­t­ure solide est pour les hommes faits » Qui sont ces adultes ? Ceux qui sont entraînés à tra­vers une lec­ture régulière de la Bible. La matu­rité spir­ituelle ne dépend pas d’une somme de con­nais­sances, mais de la mise en pra­tique de ce savoir. Dans le domaine spir­ituel, le con­traire de l’ig­no­rance n’est pas la con­nais­sance, mais l’obéis­sance. Suiv­re les Écri­t­ures est la clé de la matu­rité spir­ituelle. À long terme, vous con­servez env­i­ron 10 % de ce que vous enten­dez, 50 % de ce que vous voyez et 90 % de ce que vous faites. Alors : « Pra­tiquez la parole et ne l’é­coutez pas seule­ment. Celui qui […] per­sévère, non pas en l’é­coutant pour l’ou­bli­er, mais en la pra­ti­quant active­ment, celui-là sera heureux dans son action même » (Ja 1.22, 25).