Le terme grec utilisé dans la Bible pour « inquiétude » signifie « diviser l’esprit ». L’inquiétude vous partage littéralement. Au lieu de vous attarder sur les promesses de Dieu, vous vous attardez sur vos problèmes. L’inquiétude est comme un fauteuil à bascule qui vous donne l’impression de bouger mais qui ne vous emmène nulle part. Au lieu d’atténuer vos ennuis futurs, elle vous prive des forces nécessaires aujourd’hui. Mais pas question de les perdre ! Alors, comment cesser de s’inquiéter ? La Bible propose une solution double : la nôtre et celle de Dieu. La nôtre englobe la prière et la reconnaissance : « Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes » (v.6). Afin de moins vous inquiéter, il vous faut prier davantage et penser aussi à exprimer votre reconnaissance. Et la part de Dieu ? « La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus ». Notez ces mots : « la paix de Dieu ». Imaginez avoir l’état d’esprit paisible de Dieu ! Pensez-vous que Dieu soit anxieux ? Ou qu’il demande fébrilement aux anges un médicament pour soigner les maux d’estomac ? Vos inquiétudes ne posent pas plus de problème à Dieu qu’une fourmi à un éléphant. Il jouit d’une paix parfaite parce qu’il possède une puissance parfaite. Si vous faites votre part à travers la prière et l’action de grâce, vous aurez un état d’esprit paisible.