Deux fils s’opposaient dans cette société religieuse rigide. Voici le début du chapitre : « Tous les péagers et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Les Pharisiens et les scribes murmuraient et disaient : Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole » (Lu 15.1–3). Jésus s’adresse à : 1) ceux qui enfreignent la loi et savent que seule la grâce de Dieu sauve. 2) ceux qui obéissent à la loi et croient être sauvés par de bonnes œuvres. Ceux-là sont donc jaloux des premiers. Le fils aîné refuse d’assister à la fête donnée pour son frère. Il se justifie : « Père, contrairement à lui, je t’ai toujours servi et obéi. Ce n’est pas juste » (voir Lu 15.29). Vous sentez-vous concerné(e) ? Le père répond : « Tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi » (v.31). Jésus explique par là que nous sommes sauvés sur la base de notre relation avec lui, non sur l’observance de règles. Le fils aîné pensait que la reconnaissance de son père dépendait de ses performances. Certes, il y a des méritants dans le royaume de Dieu. Les récompenses célestes dépendent de nos réalisations terrestres. Mais la rédemption dépend uniquement de ce que le Christ a réalisé : « C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ep 2.8–9). Oui, Dieu vous mettra à l’épreuve, vous punira et vous purifiera pour que vous deveniez meilleur(e). Mais seule la grâce sauve.