Jésus a connu le rejet : « Il est venu dans son propre pays, mais les siens ne l’ont pas accueilli » (Jn 1.11, BFC). Mais il ne s’apitoie pas sur son sort. Il se rend là où les gens le reçoivent volontiers et il dit à ses disciples : « Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds » (Mt 10.14). Un rejet permanent provoque en vous un complexe d’infériorité, surtout envers ceux dont l’avis compte le plus pour vous. Mais le comble, quand on est frileux, c’est qu’on devient finalement victime du rejet qu’on voulait éviter. Quand les autres se rendent compte du regard négatif que vous posez sur vous-même, ils vous traiteront en conséquence. On vous jugera comme vous vous jugerez. Si vous n’exprimez jamais de préférence et ne posez jamais de limite dans vos échanges avec les autres, ils supposeront que vous n’en avez pas et agiront en conséquence. Notez que Jésus, lorsqu’il est rejeté, n’insiste pas et n’encourage pas le rejet. Il ne reste pas là où il est juste toléré, il va là où on l’accueille. En d’autres termes, il se rend là où l’on reconnaît sa personne, son objectif et sa puissance. Il est pleinement accepté par Dieu, il ne craint donc pas le rejet des hommes. Vous aussi, vous êtes pleinement accepté(e) par Dieu. Il dit dans sa Parole : « Tu as du prix à mes yeux ». La première étape pour surmonter le rejet c’est de garder à l’esprit l’opinion que Dieu a de vous en tout temps.