Graves ou non, vous avez sans doute com­mis et répété cer­taines erreurs. Mais elles n’ont pas changé le regard de Dieu sur vous. « Je t’aime depuis tou­jours, c’est pourquoi je te reste pro­fondé­ment attaché. Je te rétabli­rai » (Jér 31.3–4, BFC). Oui, Dieu vous cor­rig­era si besoin. Mais la cor­rec­tion n’est pas le rejet. Elle ne fait que prou­ver son amour : « Le Seigneur cor­rige celui qu’il aime » (Hé 12.6). L’objectif de Dieu à tra­vers la dis­ci­pline est de dévelop­per votre poten­tiel. Alors ne lais­sez per­son­ne vous décourager. Soyez vous-même. Con­cen­trez-vous sur votre ser­vice plutôt que sur la manière dont on vous perçoit. Ne prenez pas de grands airs, ne vous van­tez pas, n’exagérez pas pour être au même niveau que l’autre. Vous l’êtes déjà, mal­gré une édu­ca­tion, des expéri­ences, une sit­u­a­tion sociale ou un passé dif­férents. Depuis quand ces choses sont-elles un gage man­i­feste de supéri­or­ité, surtout aux yeux de notre Père céleste ? Si le but de votre vie est de plaire à tous et de chercher les hon­neurs, votre pro­pre estime dépen­dra tou­jours d’autrui. Salomon décrit les qual­ités d’une femme vertueuse. En voici une : « Elle con­state que ses affaires vont bien » Cette femme ne se vante pas, elle est sim­ple­ment cer­taine de ce que Dieu veut qu’elle soit et de la mis­sion qu’il lui a con­fiée. Son assur­ance est intérieure. Salomon ter­mine le chapitre avec ces mots : « Que l’on récom­pense sa peine ! Que l’on chante ses mérites sur les places publiques ! » (Pr 31.31, BFC).