L’amour est attentionné

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Un homme est sou­vent bricoleur par nature. Il répare la voiture, le lave-linge et les robi­nets qui fuient. Mais du coup sa femme est frus­trée, elle qui préfère par­ler des prob­lèmes plutôt que les résoudre. L’homme sait rarement ce dont elle a besoin : une val­i­da­tion des sen­ti­ments plutôt qu’une solu­tion. Ça veut dire s’asseoir et l’écouter patiem­ment. Dans ce cas, toute la per­spec­tive de la femme change. Le prob­lème est-il résolu ? Pas tou­jours. Mais un besoin impor­tant est sat­is­fait. Aux yeux de l’épouse, l’homme qui la cour­ti­sait, l’emmenait à des ren­dez-vous roman­tiques et buvait cha­cune de ses paroles, lui fait savoir que ses sen­ti­ments comptent tou­jours pour lui. Plus tôt le mari le sait, plus sa femme sera heureuse. Pensez‑y de cette façon : par­fois les prières ne changent pas les événe­ments, mais on se sent mieux quand on a prié, non ? C’est parce qu’on l’a partagé avec celui qui est capa­ble et qui se soucie suff­isam­ment d’écouter, alors nous repar­tons avec une vision dif­férente. C’est pourquoi Paul a écrit : « Maris, aimez cha­cun votre femme, comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (Ep 5.25). Trop soucieux de leur car­rière, les hommes ignorent sou­vent ce principe. Mais il n’est pas trop tard pour appren­dre. Main­tenant, la pre­mière fois que vous essayez, ne soyez pas sur­pris si votre femme se méfie ou tombe des nues. Sa réac­tion sera pro­por­tion­nelle à la durée de vos absences. Alors accrochez-vous et lais­sez-lui du temps. Les béné­fices com­penseront large­ment l’investissement.

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