Carolyn Arends écrit : « Pâques est le triomphe de la foi, le “tout est bien qui finit bien”. Mais je redoute le Vendredi saint, la torture, le terrible cri : “Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” Si j’avais le choix, je sauterais ce jour funeste. Mais alors, le matin de Pâques n’aurait plus de sens. J’oublierais le prix de mon salut. Je finirais par croire qu’on peut gagner sans sacrifice, qu’on n’a pas à mourir à soi-même pour vivre la résurrection. Je penserais à tort que la victoire du Christ sur la mort, et ma décision de le suivre, implique que ma vie sera sans problème. La Bible nous encourage à considérer la souffrance comme l’opportunité de nous identifier à Christ, de porter sa croix. Hélas, face à un coup dur, on pleure non seulement la blessure mais aussi le fait de pouvoir être blessé(e). On pense que Jésus nous laisse tomber. Ce n’est plus une impression de “plénitude” mais un sentiment d’échec. Quand vient le Vendredi saint, je cherche à me souvenir comment Dieu définit le bien, au-delà de ma compréhension. Presque tous les renouveaux sont issus de fins terribles. Cette apparente petite mort, pourtant dévastatrice, est en fait une chance de vivre une nouvelle vie. Il faut être brisé(e) pour accomplir son destin. » Si vous avez du mal à voir le positif de votre situation, lisez ceci : « Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute plénitude et de tout réconcilier […] par le sang de sa croix » (v.18–20).
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